Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, le Casino de Sion n’a jamais hébergé de jeux de hasard sous son toit. Destiné à resserrer les liens de la société sédunoise, l’établissement, représentatif de l’architecte Emile Vuilloud, est construit en 1861 sur décision de la Bourgeoisie de Sion. L’édifice, avec sa grande salle de fête et les différents salons de lecture et de jeux de société, est inauguré en 1865. Parallèlement, la Société du Casino est constituée et un règlement de police strict est adopté. Après presque 40 ans d’existence, la société rencontre de plus en plus de difficultés à rassembler des membres. Elle est dissoute en 1904 et le bâtiment est racheté en 1912 par la Municipalité. En 1924, pour éviter de devoir mettre à disposition, à ses frais, des locaux plus spacieux pour les séances du Parlement valaisan, le conseil communal autorise le Grand Conseil à siéger, à bien plaire, dans la salle du Casino. Rénové et agrandi de 1938 à 1939, le Casino devient le siège permanent du Grand Conseil, excluant définitivement son utilisation parallèle comme salle de fête.
Entgegen seinem Namen sind im Casino von Sitten nie Glücksspiele angeboten worden. Der repräsentative Bau des Architekten Emile Vuilloud ist vielmehr dazu bestimmt, den gesellschaftlichen Zusammenhalt unter den Sittener Bürgern zu festigen und zu pflegen. 1861 beschliesst die Burgergemeinde von Sitten die Errichtung des Gebäudes. Die Einweihung des Casinos mit seinem großen Festsaal und den verschiedenen Salons zum Lesen und für Gesellschaftsspiele findet 1865 statt. Gleichzeitig erfolgt die Gründung der Société du Casino, welche ein strenges Polizeireglement für das Casino verabschiedet. Knapp 40 Jahre nach der Gründung verzeichnet die Gesellschaft jedoch zunehmend Schwierigkeiten, Mitglieder zu werben. Sie wird 1904 aufgelöst und das Gebäude 1912 von der Gemeinde aufgekauft. Um nicht auf eigene Kosten größere Räumlichkeiten für das Walliser Parlament zur Verfügung stellen zu müssen, kommt der Gemeinderat 1924 schliesslich dem Großen Rat entgegen und gestattet ihm, vorübergehend im Saal des Casinos zu tagen. Nach den Renovierungs- und Ausbauarbeiten zwischen 1938 und 1939 wird das Casino schliesslich zum ständigen Sitz des Großen Rates – eine parallele Nutzung als Festsaal wird damit endgültig ausgeschlossen.
Contrary to what one might think of when considering its name, the Casino of Sion never hosted any gambling activities. The building was erected in 1861 upon approval of the Bourgeoisie of Sion. Well represeting the works of Emile Vuilloud, it aimed at reinforcing the bounds within the community members of Sion. The building was inaugurated in 1865 and consists of a huge hall for celebrations and several salons for reading and playing board games.
The ‘‘Société du Casino’’ was established concurrently and strict police regulations were enforced. Nearly 40 years later it was becoming harder and harder for the society to attract members, so it was dissolved in 1904 and the Municipality bought the building in 1912. In 1924, the town council -to avoid the costs that would have been encured by renting rooms more spacious for the meetings of the Parlement of Valais- gave the Grand Conseil the permission to sit ‘‘à bien plaire’’ (temporarily, so long as the Conseil approves of it) in the hall oft he Casino. It was renovated and extended between 1938 and 1939 and became the permanent seat of the Great Conseil, thus definitely excluding the possibilities to concurrently use it as a banquet hall.
Contrariamente a quanto potrebbe suggerire il nome, il Casinò di Sion non ha mai ospitato i giochi d’azzardo sotto il suo tetto. Destinato a rafforzare i legami della società di Sion, l’edificio rappresentativo dell’epoca, fu progettato dall’architetto Emile Vuilloud nel 1861 per decisione della borghesia di Sion. L’edificio con il grande salone delle feste e le varie sale di lettura e di giochi da tavolo, venne inaugurato nel 1865. Allo stesso tempo venne costituita la “Società del Casinò” e furono adottati severi regolamenti di polizia. Dopo quasi 40 anni di esistenza, la società trova sempre più difficoltà a riunire i membri. Fu sciolta nel 1904 e l’edificio fu acquistato nel 1912 dal Comune. Nel 1924, per evitare di dover fornire, a proprie spese, locali più spaziosi per le sedute del Parlamento vallesano, il Consiglio comunale autorizzò il Gran Consiglio a riunirsi, a suo piacimento, nella sala del Casinò. Ristrutturato e ampliato dal 1938 al 1939, il Casinò divenne la sede permanente del Gran Consiglio, escludendo definitivamente il suo utilizzo parallelo come salone delle feste.
Le premier essai d’éclairage public électrique à Sion a lieu en mars 1884 à la Grenette. Amenés à remplacer les réverbères à gaz, une douzaine de lampadaires de huit mètres de haut sont déjà installés une dizaine d’années plus tard. Ce n’est qu’en 1896 que l’éclairage public se démocratise dans les rues du Grand-Pont, de Lausanne et du Rhône suite à la construction de l’usine électrique de Marius Dumont à Bramois et de son réseau de fils électriques à travers Sion.
Der erste Test zur Elektrifizierung der Straßenbeleuchtung von Sitten fand im März 1884 bei der ehemaligen Markthalle „La Grenette“ statt. Bereits zehn Jahre später ersetzte ein Dutzend acht Meter hohe Straßenlaternen die ersten Gaslaternen. Zur Generalisierung der öffentlichen Beleuchtung auf dem Grand-Pont, in der Rue de Lausanne und der Rue du Rhône kommt es jedoch erst 1896 nach dem Bau des Wasserkraftwerkes von Marius Dumont und der Installation seiner Stromversorgung in den Strassen Sittens.
The first test of electric street lighting in Sion took place in March 1884 at La Grenette. Around twelve eight-metre-high streetlights were installed some ten years later to replace gas-fueled streetlights. It was not until 1896 that street lighting became more popular in the streets of Le Grand-Pont, Lausanne and du Rhône following the construction of Marius Dumont’s power factory in Bramois and its network of electric wires through Sion.
Le premier essai d’éclairage public électrique à Sion a lieu en mars 1884 à la Grenette. Amenés à remplacer les réverbères à gaz, une douzaine de lampadaires de huit mètres de haut sont déjà installés une dizaine d’années plus tard. Ce n’est qu’en 1896 que l’éclairage public se démocratise dans les rues du Grand-Pont, de Lausanne et du Rhône suite à la construction de l’usine électrique de Marius Dumont à Bramois et de son réseau de fils électriques à travers Sion.
L’hôtel de la Poste aurait été le premier établissement à installer des baignoires, dès 1897, peu de temps après l’introduction de l’eau à tous les étages et dépendances. Jusqu’à la fin du 19ème siècle, les habitations sédunoises n’étaient pas encore pourvues de canalisations d’eau. Les premières salles de bain apparaissent d’abord dans les hôtels et foyers de l’élite bourgeoise. A la rue de Conthey, la maison Elsig, construite entre 1913 et 1915, est l’un des rares exemples de privés ayant fait installer un système sanitaire moderne à cette époque.
Im Hotel de la Poste wurden wohl ab 1897 die ersten Badewannen installiert, kurz nachdem alle Etagen und Nebengebäude mit fliessendem Wasser ausgestattet waren. Erst nach Ende des 19. Jahrhunderts waren die Häuser der Stadt Sitten an eine zentrale Wasserversorgung angeschlossen. Die ersten Badezimmer treten in Hotels und Wohnhäusern der bürgerlichen Elite auf. Das zwischen 1913 und 1915 erbaute Haus der Familie Elsig an der Rue de Conthey ist eines der wenigen Privathäuser, in denen zu dieser Zeit bereits moderne sanitäre Anlagen eingerichtet wurden.
The Hôtel de la Poste was probably the first establishment to install bathtubs, starting in 1897 – shortly after water was piped into all its storeys and annexes. Until the end of the 19th century, houses in Sion still had no water pipes. The first bathrooms appeared in hotels and the homes of the bourgeois elite. The Elsig house on rue de Conthey, built between 1913 and 1915, has one of the few examples of a privately installed sanitation system that was modern in its day.
L’hôtel de la Poste aurait été le premier établissement à installer des baignoires, dès 1897, peu de temps après l’introduction de l’eau à tous les étages et dépendances. Jusqu’à la fin du 19ème siècle, les habitations sédunoises n’étaient pas encore pourvues de canalisations d’eau. Les premières salles de bain apparaissent d’abord dans les hôtels et foyers de l’élite bourgeoise. A la rue de Conthey, la maison Elsig, construite entre 1913 et 1915, est l’un des rares exemples de privés ayant fait installer un système sanitaire moderne à cette époque.
Construite en 1922 en bordure de ville mais à l’abri des regards, la piscine de la Blancherie est la première piscine publique de Sion, mais également du canton. Le projet est initié par une société privée. Sa construction est loin d’être un fleuve tranquille. Les déboires financiers poursuivent longtemps l’établissement, jusqu’à sa reprise par la Ville. Malgré des débuts chaotiques, la piscine trouve rapidement son public et joue un rôle social important dans la communauté sédunoise. Cependant, un point de discorde, et non des moindres, marque l’histoire de l’établissement et concerne sans surprise la mixité. En effet, l’accès à la piscine était initialement réservé aux hommes ou aux femmes selon des horaires bien séparés. Elle ne devient ouverte à tous simultanément que progressivement au début des années 1930, non sans heurts et polémiques…
1922 entsteht am Stadtrand von Sitten, aber dennoch gut verborgen vor begehrlichen Blicken, das Schwimmbad La Blancherie. Es ist das erste öffentliche Freibad der Stadt Sitten aber auch des ganzen Kantons Wallis. Auf Initiative einer privaten Gesellschaft angeregt, stellen sich Bau und Betrieb der Badeanstalt jedoch als alles andere als ein ruhiger Fluss heraus. Finanzielle Schwierigkeiten stehen an der Tagesordnung, bis das Freibad schliesslich von der Stadt übernommen wird. Trotz der schwierigen Ausgangslage erfreut sich das Schwimmbad rasch grosser Beliebtheit und spielt eine wichtige soziale Rolle in der Bevölkerung von Sitten. Ein nicht unwesentlicher Streitpunkt prägt jedoch die Geschichte der Einrichtung und betrifft, wie könnte es anders sein, die Geschlechtertrennung. Tatsächlich war der Zugang zum Schwimmbad ursprünglich Männern oder Frauen nach klar getrennten Zeiten vorbehalten. Erst Anfang der 1930er Jahre wurden die nach Geschlechtern getrennten Öffnungszeiten nach und nach abgeschafft, was bisweilen für erheblichen Zündstoff sorgt…
Built in 1922 on the edge of town but hidden from public view, the Blancherie swimming pool was the first public pool in Sion, and of the canton as well. The project was launched by a private company. The history of how it got built was not a smooth process : the institution had to deal continuously with financial setbacks until the commune took over the case. Despite a chaotic start, the pool quickly found its audience and played an important social role in Sion’s community. However, one crucial point of contention marks the history of the institution, which without great surprise, concerns gender mixing. Initially, men and women had access to the swimming pool at separate time slots. It was only gradually opened up to everyone at the same time in the early 1930s, and not without controversy…
Costruita nel 1922 ai margini della città, ma al riparo dagli sguardi, la piscina della Blancherie è la prima piscina pubblica di Sion, ma anche del Cantone. Il progetto fu avviato da una società privata. La sua costruzione è lungi dall’essere un lungo fiume tranquillo. Le difficoltà finanziarie perseguitarono a lungo la struttura, finché non fu ripresa dalla città. Nonostante gli inizi caotici, la piscina trovò rapidamente il suo pubblico e svolse un importante ruolo sociale nella comunità di Sion. Tuttavia, un punto di contesa, non di minore importanza, ha segnato la storia della struttura e riguardava ovviamente la coesistenza. Inizialmente, l’accesso alla piscina era riservato a uomini e donne in orari separati. Solo all’inizio degli anni ’30 fu progressivamente aperto a tutti, non senza scontri e polemiche …
Scandale lors de la première utilisation d’une pelle mécanique à Sion ! En 1937, lors des fouilles pour la construction de l’immeuble « Les Rochers » sur la place du Midi, l’engin diabolique suscita le mécontentement des ouvriers du bâtiment, dont beaucoup étaient au chômage. Face au grondement prolétaire, le conseil communal, réuni en urgence, interdit l’emploi de cette machine « voleuse de travail ». Une interdiction générale en Valais, imposée par le Conseil d’Etat, suivit cette décision. Elle ne durera finalement que quatre mois.
Es kam zu einem regelrechten Skandal, als 1937 der erste Bagger in Sitten auffuhr. Auf der Baustelle der Liegenschaft „Les Rochers“ an der Place du Midi weckte die Höllenmaschine gewaltigen Unmut unter den von Arbeitslosigkeit geplagten Bauarbeitern. Ob dem Groll der Arbeiterschaft berief der Gemeinderat umgehend eine Dringlichkeitssitzung ein und verbot kurzum den Einsatz der „arbeitsklauenden“ Baumaschine. Diesem Entscheid folgte der Staatsrat mit einem generellen Verbot für das ganze Wallis. Nach 4 Monaten wurde dieses bereits wieder aufgehoben.
The first use of a power shovel in Sion resulted in a scandal ! In 1937, while digging ground for the construction of the building “Les Rochers » on the Place du Midi, the evil machine caused workmen discontent, as many of them were unemployed at the time. As a reaction to rising proletarian discontent, the City Council gathered urgently and forbid the use of a „job-stealing“ machine. Following this decision, a general prohibition was declared in Valais by the Conseil d‘Etat. In the end, it only last for four months.
Scandale lors de la première utilisation d’une pelle mécanique à Sion ! En 1937, lors des fouilles pour la construction de l’immeuble « Les Rochers » sur la place du Midi, l’engin diabolique suscita le mécontentement des ouvriers du bâtiment, dont beaucoup étaient au chômage. Face au grondement prolétaire, le conseil communal, réuni en urgence, interdit l’emploi de cette machine « voleuse de travail ». Une interdiction générale en Valais, imposée par le Conseil d’Etat, suivit cette décision. Elle ne durera finalement que quatre mois.
Au milieu des années 1950, le complexe de la Matze introduit une nouvelle échelle et manière de penser la ville dans un quartier encore marqué par des vergers. C’est le Groupement Artisanal, fondé par les frères Raymond, Marcel et Pierre Kamerzin et Armand Varone, qui porte et finance le projet dessiné par l’architecte Robert Tronchet. Avec ses 13 commerces de première nécessité, un hôtel, un restaurant-bar et 87 appartements à loyer modéré, il constitue jusqu’à sa démolition en 2014 une véritable petite cité à lui seul. La légendaire Salle de la Matze, avec ses 800 places assises, reste longtemps la plus grande salle de spectacle du canton. Elle ouvre en 1959, après d’âpres négociations qui ont conduit les promoteurs à accepter l’inscription d’une servitude en faveur de la Municipalité. Quant au premier dancing de plaine, perçu comme un lieu de « débauche dangereux » et refusé par la Ville, il reçoit finalement l’approbation de l’évêque… sous conditions de fermetures temporaires obligatoires durant les périodes de l’Avent et du Carême.
Mitte der 1950er Jahre setzt die Grossüberbauung der Matze in einem von Obstgärten geprägten Quartier einen neuen Maßstab und Ansatz der Stadtplanung. Das Projekt des Architekten Robert Tronchet wird vom Groupement Artisanal der Gebrüder Raymond, Marcel und Pierre Kamerzin sowie Armand Varone getragen und finanziert. Mit seinen 13 Geschäften für den täglichen Bedarf, einem Hotel, einem Restaurant-Bar und 87 Wohnungen mit erschwinglichen Mieten bildet der Komplex bis zu seinem Abriss im Jahr 2014 eine kleine Stadt in sich. Der legendäre Saal der Matze mit seinen 800 Sitzplätzen bleibt lange Zeit der größte Veranstaltungssaal des Kantons. Er wird nach zähen Verhandlungen, in deren Verlauf die Bauherren zur Eintragung einer Grunddienstbarkeit zugunsten der Gemeinde verpflichtet werden, 1959 eröffnet. Das erste Tanzlokal in der Talebene hingegen wird als Ort “gefährlicher Ausschweifungen” wahrgenommen und von der Stadt vorerst abgelehnt. Schliesslich erhält das Lokal die Genehmigung des Bischofs … unter der Bedingung, dass das Dancing während der Advents- und Fastenzeit geschlossen bleibt.
By the mid-50’s, the building complex of la Matze was a pionneer reference in terms of scale and way of conceiving the town in an area still imprinted by orchards. The Raymond brothers together with Marcel and Pierre Kamerzin and Armand Varone founded the Groupement Artisanal (craftsmen union), which was supporting and funding the project drafted by the architect Robert Tronchet: 13 basic goods shops, a hotel, a bar-restaurant and 87 moderate rental price flats. Until 2014 -when it was pulled down- it stood as a shear little town per se. The legendary hall la Matze -with a capacity of 800 seats- remained the biggest hall of the canton for quite a while. Its was opened in 1959 following up fierce negociations, among which promoters came to agree upon a right of way in favour of the Municipality. As to the first dancing ever existing in the plain it was looked upon as a ‘‘dangerous’’ place of ‘‘debauchery’’. First turned down by the Town, it was finally approved by the bishop… under the conditions of temporarily and compulsorily closing down during the Advent and Lent.
A metà degli anni Cinquanta, il complesso della Matze introdusse una nuova scala e un modo di pensare la città in un quartiere ancora dominato dai frutteti. Fu il raggruppamento artigianale “Groupement Artisanal”, fondato dai fratelli Raymond, Marcel e Pierre Kamerzin e da Armand Varone, che sviluppa e finanzia il progetto dell’architetto Robert Tronchet. Con 13 commerci essenziali, un hotel, un ristorante-bar e 87 appartamenti a basso costo, costituiva una vera e propria piccola città a sé stante, fino alla sua demolizione nel 2014. La leggendaria Salle della Matze, con i suoi 800 posti a sedere, è rimasta a lungo la più grande sala da spettacolo del Cantone. Fu inaugurata nel 1959, dopo dure trattative che portarono i promotori ad accettare l’iscrizione di una servitù a favore del Comune. Quanto alla prima sala da ballo della pianura, percepita come luogo di “pericolosa dissolutezza” e rifiutata dalla città, riceve finalmente l’approvazione del vescovo… con l’obbligo di chiusura temporanea durante i periodi di Avvento e Quaresima.
« Unique dans le canton, c’est « l’escalator », cet escalier infatigable qui monte et qui descend. » Pour finaliser leur nouvelle mue, les plus grands magasins valaisans s’offrent en 1962-1963 les premiers escalators du Valais. Résolument innovant pour l’époque, ces escaliers roulants aux dimensions imposantes apportent la dernière touche de modernisation aux nouveaux lieux de la Porte-Neuve, qui fêteront l’année suivante leurs cent ans d’existence.
“Sie ist einzigartig im Kanton, die Rolltreppe, welche unermüdlich auf- und absteigt.» Im Neubau der „Galeries du Midi“ von 1962/63, im damals grössten Kaufhaus des Kantons, waren diese imposanten, fahrenden Treppen eine Sensation. Sie verliehen dem neuen Gebäude bei der Porte-Neuve den letzten, modernen Schliff. Im darauffolgenden Jahr feierte das Unternehmen sein hundertjähriges Bestehen.
“It’s unique in the canton: the ‘escalator’, the staircase that never stops moving up and down.” To add the finishing touch to their new look, the largest shops in Valais installed the canton’s first escalators in 1962-1963. Back in those days, these immense moving staircases were a bold innovation – the last word in modern technology for the new premises of the Porte-Neuve shopping mall, which will celebrate its centenary next year.
« Unique dans le canton, c’est « l’escalator », cet escalier infatigable qui monte et qui descend. » Pour finaliser leur nouvelle mue, les plus grands magasins valaisans s’offrent en 1962-1963 les premiers escalators du Valais. Résolument innovant pour l’époque, ces escaliers roulants aux dimensions imposantes apportent la dernière touche de modernisation aux nouveaux lieux de la Porte-Neuve, qui fêteront l’année suivante leurs cent ans d’existence.
Sous l’impulsion de privés, soutenus par la Bourgeoisie et la Ville, un théâtre de poche se créée par et pour la jeunesse locale en 1975, dans une cave voûtée de la rue du Vieux-Collège. Dès la naissance du Petithéâtre, les fondateurs dessinent une ligne théâtrale plus jeune et moins classique que les spectacles présentés au Théâtre de Valère, alors fermé durant quelques années pour rénovation. Avec un budget modeste, le comité de gestion et les bénévoles ne ménagent pas leur temps pour tenir un rythme soutenu en termes de représentations et d’animations. Après 15 ans d’existence, le Petithéâtre déménage juste en face, dans l’ancienne petite Chancellerie, bâtiment entièrement réhabilité pour l’accueillir dignement. Tout en gardant son identité, le Petithéâtre entame en 2022 un troisième chapitre de sa vie, grâce à la nouvelle dynamique apportée par la restructuration des théâtres sous une même bannière : le Spot (Sion Pôles des Théâtres).
1975 wird in einem Gewölbekeller der rue du Vieux-Collège ein Kellertheater von und für die lokale Jugend eingerichtet, angeregt von Privatpersonen und unterstützt von Burgergemeinde und Stadt Sitten.
Seit Beginn bieten die Gründungsmitglieder des Petithéâtre eine jüngere und weniger klassische Theaterlinie an als die Stücke, welche im damals aufgrund von Renovierungsarbeiten für einige Jahre geschlossenen Théâtre de Valère zur Aufführung kamen. Trotz bescheidenen Mitteln scheuen die Verwaltungsmitglieder und ehrenamtlichen Mitarbeitenden keine Mühen, um dem Publikum jährlich einen vielfältigen und umfangreichen Spielplan zu präsentieren. Zum 15-jährigen Bestehen siedelt das Petithéatre in die gegenüberliegende alte, kleine Kanzlei über, die speziell für die Bedürfnisse des Kleintheaters umgebaut worden war.
Im Jahr 2022, beginnt dank der Dynamik, die die Umstrukturierung der Sittener Theater unter einem einzigen Banner, dem sogenannten Spot (Sion Pôles des Théâtres) mit sich zieht, ein drittes Kapitel in der Geschichte des Petithéâtre.
Under the initiative of private parties, with the support of the bourgeoisie and the commune, a black box theatre was founded by and for the local youth in 1975, in a vaulted cellar on Vieux-Collège Street. From the outset, the founders of the Petithéâtre pursued a more youthful and less classical theatrical line than the shows presented at the Théâtre de Valère, closed by then for several years for renovations. Having only a small budget, the management committee and the volunteers worked countless hours to sustain a steady pace of performances and events. 15 years later, the Petithéâtre moved across the street, to a fully renovated former petite Chancellerie, where it was welcomed with dignity. Whilst keeping its identity, the Petithéâtre started the third chapter of its life in 2022, thanks to a new dynamics brought by the restructuring of the theatres under the same banner Spot (Sion Pôle des Théâtres).
Sotto l’impulso di privati, con il sostegno della borghesia e della città, nel 1975 è stato creato un teatro tascabile da e per i giovani locali, in una cantina a volta della rue du Vieux-Collège. Fin dalla nascita del Petithéâtre, i fondatori tracciano uno stile teatrale più giovane e meno classico rispetto agli spettacoli presentati al Théâtre de Valère, chiuso per alcuni anni per ristrutturazione. Con un budget modesto, il comitato di gestione e i volontari non risparmiano tempo per mantenere un ritmo sostenuto in termini di spettacoli ed eventi. Dopo 15 anni di esistenza, il Petithéâtre si trasferisce proprio di fronte, nell’ex piccola Cancelleria, un edificio che è stato completamente ristrutturato per accoglierlo con dignità. Pur mantenendo la sua identità, il Petithéâtre inizia un terzo capitolo della sua vita nel 2022, grazie alla nuova dinamica portata dalla ristrutturazione dei teatri sotto un’unica insegna: lo Spot (Sion Pôles des Théâtres).
Près d’un quart de siècle après l’approbation du premier projet d’autoroute en Valais, l’évitement de la capitale sera terminé en 1991. Sous la pression de différents mouvements d’opposition, le projet initial est entièrement revu par la commission Bovy. Celle-ci renonce à la traversée de la ville sur pilotis au profit d’une solution enterrée. Ainsi, le 16 décembre 1991, sous la bénédiction du cardinal Henri Schwery, le conseiller d’état Bernard Bornet et le conseiller fédéral Adolf Ogi inaugurent le tronçon Sion-Ouest Sion-Est de l’A9 d’une longueur de 3km et d’un coût total de 158 millions de francs. L’espace de la tranchée couverte de 710 mètres, baptisé Cours Roger-Bonvin, est devenu depuis un véritable trait d’union verdoyant entre les quartiers de Vissigen et de Champsec en plein développement.
Knapp ein Vierteljahrhundert nach der Genehmigung des ersten Autobahnprojekts im Wallis wird die Umfahrung von Sitten 1991 fertiggestellt. Unter dem Druck verschiedener Autobahngegnerbewegungen wird das ursprüngliche Projekt von der speziell einberufenen Kommission Bovy komplett überarbeitet. Diese verzichtet auf die ursprünglich geplante Durchquerung der Stadt Sitten auf Pfeilern und ersetzt diese durch eine unterirdische Lösung. Am 16. Dezember 1991 weihen Staatsrat Bernard Bornet und Bundesrat Adolf Ogi unter dem Segen von Kardinal Henry Schwéry den Abschnitt Sion-Ouest Sion-Est der A9 ein. Der 3 km lange Abschnitt kostet 158 Millionen Franken. Der «Cours Roger Bonvin», der 710 Meter lange gedeckte Einschnitt, ist zu einem willkommenen grünen Bindeglied zwischen den sich stark entwickelnden Quartieren von Vissigen und Champsec geworden.
Nearly a quarter of century after the first highway project in Valais was approved of, the project circumventing the capital was completed in 1991. Under the pressure of several movements opposing the early project, it was fully reviewed by the Bovy commission: it renounced going across the town on a road suspended on stilts, but chose instead to bury the construction. Thus, on 16 December 1991 –with the blessing of cardinal Henri Schwery- both the state councillor Bernard Bornet and the federal councillor Adolf Ogi inaugurated the Sion-West Sion-East section of Highway A9. It was 3km long and cost 158 million francs. The trench-like 710-meters wide space named Cours Roger-Bonvin has become since then a real lushfull place connecting area between the district of Vissigen and the currently developping district of Champsec.
Quasi un quarto di secolo dopo l’approvazione del primo progetto autostradale nel Vallese, la circonvallazione della capitale sarà completata nel 1991. Sotto la pressione di diversi movimenti di opposizione, il progetto iniziale viene completamente rivisto dalla commissione Bovy. Si rinuncia ad attraversare la città sulle palafitte a favore di una soluzione sotterranea. Il 16 dicembre 1991, sotto la benedizione del cardinale Henri Schwery, il consigliere di Stato Bernard Bornet e il consigliere federale Adolf Ogi inaugurarono il tratto di 3 km Sion-Ouest-Sion-Est della A9, per un costo totale di 158 milioni di franchi svizzeri. Lo spazio coperto della trincea di 710 metri, chiamato Cours Roger-Bonvin, è da allora diventato un vero e proprio collegamento verde tra i quartieri in rapido sviluppo di Vissigen e Champsec.
En 1995 et face à une « dévitalisation » croissante du centre-ville de Sion, la Municipalité lance un concours pour le réaménagement de la Place du Midi. Inauguré en 2003 comme première « zone de rencontre » du Valais, le projet du bureau d’architecte Jean-Paul Chabbey amorce la requalification exemplaire des espaces publics sédunois et permet de réduire le passage de 12’000 à 4’000 véhicules par jour.
Angesichts einer wachsenden Abwanderung des Gewerbes aus der Innenstadt von Sitten lancierte die Stadtverwaltung 1995 einen Wettbewerb zur Neugestaltung der Place du Midi. Das im Jahre 2003 als erste “Begegnungszone” des Wallis eingeweihte Projekt des Architekturbüros Jean-Paul Chabbey trug massgeblich zur Reduktion des Verkehrsaufkommens von 12’000 auf 4’000 Fahrzeuge pro Tag bei und legte den Grundstein für die beispielhafte Umgestaltung des öffentlichen Raums von Sitten.
In 1995, faced with a growing “loss of vitality” in Sion’s city centre, the municipality launched a competition to redevelop the Place du Midi. The plan by the Jean-Paul Chabbey architects’ practice, initiated in 2003 as the first “encounter zone” in Valais, was the first step in the exemplary redesign of Sion’s public spaces, enabling through traffic to be reduced from 12,000 to 4,000 vehicles per day.
En 1995 et face à une « dévitalisation » croissante du centre-ville de Sion, la Municipalité lance un concours pour le réaménagement de la Place du Midi. Inauguré en 2003 comme première « zone de rencontre » du Valais, le projet du bureau d’architecte Jean-Paul Chabbey amorce la requalification exemplaire des espaces publics sédunois et permet de réduire le passage de 12’000 à 4’000 véhicules par jour.