Les fouilles archéologiques de St-Théodule au début des années 1960 révèlent une surprise de taille ! Sous l’église gothique actuelle, œuvre de reconstruction inachevée de l’illustre maître-maçon transalpin Ulrich Ruffiner, les archéologues découvrent non seulement les ruines de trois édifices religieux antérieurs, mais également les vestiges de thermes romains. Infrastructure balnéaire caractéristique de la vie sociale de la Rome antique, les thermes publics étaient placés à côté du forum. Ainsi, l’hypothèse de la présence d’une place publique au Glarier sous l’Empire romain est aujourd’hui avancée par les spécialistes.
Die archäologischen Ausgrabungen von St.Theodul Anfang der 1960er Jahre hielten eine grosse Überraschung bereit! Unter den Mauern der bestehenden gotischen Kirche, die auf ein unvollendetes Projekt des berühmten Maurermeisters Ulrich Ruffiner zurückführt, entdeckten Archäologen nicht nur die Ruinen von drei früheren Sakralbauten, sondern auch Überreste einer römischen Therme. Die für das gesellschaftliche Leben im alten Rom charakteristische Badeinfrastruktur befand sich gewöhnlich neben dem Forum. So vertreten Wissenschaftler heute die Hypothese, dass während des römischen Reichs das Zentrum der Siedlung in Glarier gelegen haben könnte.
The archaeological excavations at the church of St. Theodulus in the early 1960s uncovered a major surprise! Beneath the present-day Gothic church (an unfinished reconstruction by the renowned Italian master mason Ulrich Ruffiner), the archaeologists discovered not only the ruins of three earlier religious buildings, but also the remains of Roman baths. The public baths were a typical feature of social life in ancient Rome, and they were usually located beside the forum. This discovery has now prompted experts to suggest that there was a public square in Sion’s Glarier district under the Roman Empire.
Gli scavi archeologici presso St-Théodule, all’inizio degli anni 60, svelano una sorpresa notevole! Sotto la chiesa gotica attuale, opera di ricostruzione incompiuta dell’illustre capomastro transalpino Ulrich Ruffiner, gli archeologi scoprono non solamente le rovine di tre edifici religiosi antecedenti ma anche vestigi di terme romane. Infrastruttura balneare caratteristica della vita sociale della Roma antica, le terme pubbliche erano collocate accanto al foro. Pertanto, oggi gli specialisti avanzano l’ipotesi della presenza di una piazza pubblica al Glarier sotto l’Impero Romano.
La plus ancienne inscription chrétienne connue au nord des Alpes se trouve à Sion. Lorsque le visiteur passe la porte richement sculptée de l’hôtel de ville, il découvre, sur les murs du vestibule, scellé parmi d’autres plaques de pierre gravées remontant pour la plupart à l’époque romaine, une inscription ayant toute son importance : un chrisme ornant la dédicace de la restauration d’un bâtiment par le gouverneur de la province, Pontius Asclepiodotus, datée de 377.
Die älteste bekannte christliche Inschrift nördlich der Alpen befindet sich in Sitten. Öffnet sich die reich geschnitzte Türe des Rathauses, entdeckt man an den Wänden der Eingangshalle verschiedene, gravierte Steinplatten. Die meisten darunter stammen aus der Römerzeit. Eine ganz spezielle Bedeutung kommt der Inschrift zu, die der römische Provinzstatthalter, Pontius Asklepiodotus, im Jahr 377 n.Chr. herstellen liess. Die Widmung zur Restaurierung eines Gebäudes durch den hohen Beamten trägt ein Christusmonogramm.
The oldest known Christian inscription north of the Alps is to be found in Sion. Visitors passing through the elaborately sculpted door of the town hall will see that the walls of the entrance lobby are adorned with engraved stone tablets that mostly date from the Roman era. Among them is one particularly important inscription: a dedicatory monogram marking the restoration of a building by Pontius Asclepiodotus, governor of the province, dating from 377.
La plus ancienne inscription chrétienne connue au nord des Alpes se trouve à Sion. Lorsque le visiteur passe la porte richement sculptée de l’hôtel de ville, il découvre, sur les murs du vestibule, scellé parmi d’autres plaques de pierre gravées remontant pour la plupart à l’époque romaine, une inscription ayant toute son importance : un chrisme ornant la dédicace de la restauration d’un bâtiment par le gouverneur de la province, Pontius Asclepiodotus, datée de 377.
Figure de légende symbolisée par la grappe de raisin, la cloche et le diablotin, et personnage historique détenteur des pouvoirs religieux et civil que représentent la crosse et l’épée, Théodore fut le premier évêque attesté du Valais, sous le nom de Théodule. Contemporain de l’introduction du christianisme chez nous au IVe siècle, sa figure revêtit au fil du temps une importance politique croissante pour l’église sédunoise et le culte qu’on lui vouait connut une grande ferveur populaire.
Weintraube, Glocke und Teufel symbolisieren die zur Legende gewordene Gestalt des hl. Theodor. Unter dem Namen Theodul gilt er als erster, bekannter Bischof des Wallis und trägt Bischofsstab und Schwert als Zeichen der kirchlichen und weltlichen Macht. Er hatte die Bischofswürde im 4. Jahrhundert inne, gleichzeitig mit der Einführung des Christentums im Wallis. Für die Kirche von Sitten nahm seine Figur im Laufe der Zeit eine wachsende politische Bedeutung ein. Im weit verbreiteten Theoduls-Kult widerspiegelte sich die grosse Verehrung des Heiligen.
Theodore is a legendary figure whose symbols are a bunch of grapes, a bell and a small devil; he was also a historical figure who held religious and civil authority, represented by the crook and the sword. Theodore was the first attested Bishop of Valais, serving under the name of Theodulus during the period when Christianity was introduced to our region in the 4th century. Over time, Theodore acquired growing political importance for the church in Sion, and he was venerated as a figure who inspired great enthusiasm among the people.
Figure de légende symbolisée par la grappe de raisin, la cloche et le diablotin, et personnage historique détenteur des pouvoirs religieux et civil que représentent la crosse et l’épée, Théodore fut le premier évêque attesté du Valais, sous le nom de Théodule. Contemporain de l’introduction du christianisme chez nous au IVe siècle, sa figure revêtit au fil du temps une importance politique croissante pour l’église sédunoise et le culte qu’on lui vouait connut une grande ferveur populaire.
Boniface de Challant, évêque de Sion de 1290 à 1308, est originaire de l’une des familles les plus puissantes du Val d’Aoste. Sachant manier avec énergie et fermeté la crosse et l’épée, il commandite la construction du château de Tourbillon, érigé au tournant du 13e siècle. Il s’inscrit ainsi dans la tradition familiale de « bâtisseurs de châteaux-forts », les Challant ayant déjà fait édifier de nombreuses forteresses dans leur vallée d’origine.
Der zwischen 1290 und 1308 als Bischof von Sitten amtierende Bonifaz de Challant stammte aus einer der einflussreichsten Familien des Aostatals. Er handhabte Bischofsstab wie Schwert mit Tatkraft und Entschlossenheit und blieb der Familientradition der “Burgenbauer” treu. Gelten doch die Challants als Auftraggeber zahlreicher Festungen in ihrer Heimatregion. Der Bau der Burganlage von Tourbillon, die um die Wende des 13. Jahrhunderts entstanden ist, wird allgemein Bonifaz de Challant zugeschrieben.
Boniface de Challant, Bishop of Sion from 1290 to 1308, came from one of the most powerful families in Val d’Aosta. As a vigorous and resolute wielder of the crook and the sword, he sponsored the construction of Tourbillon Castle, built at the turn of the 13th century. In so doing, he followed the family tradition of “builders of fortified castles”: the Challant family had already commissioned many fortresses in their home valley.
Bonifacio di Challant, vescovo di Sion dal 1290 al 1308, proviene da una delle famiglie più potenti della Valle d’Aosta. Sapendo maneggiare con forza e fermezza il pastorale e la spada, commissiona la costruzione del castello di Tourbillon, eretto al volgere del 13° secolo. S’iscrive così a pieno titolo nella tradizione familiare dei “costruttori di fortezze”, visto che gli Challant avevano già fatto edificare numerose fortezze nella loro valle d’origine.
Le travail du Vénitien Mirco Ravanne ne passe pas inaperçu au couvent des Capucins. L’architecte est appelé au début des années 1960 par le père Damien qui le charge de transformer et d’agrandir l’édifice religieux. A l’avant-garde à l’époque, son intervention résolument moderne vient contraster avec les structures de la bâtisse du 17e siècle tout en les respectant. Ravanne ne néglige aucun détail que ce soit dans l’architecture ou dans le mobilier « made in Italy ». Aujourd’hui, le couvent, propriété de la Bourgeoisie, est considéré comme son œuvre architecturale majeure.
Die Arbeit des Venezianers Mirco Ravanne sorgte für Aufruhr im Kapuzinerkloster von Sitten. Der Architekt wurde Anfang der 1960er Jahre vom Guardian Pater Damien mit der Umgestaltung und Erweiterung der Klosteranlage beauftragt. Sein avantgardistischer Eingriff steht auf den ersten Blick in starkem Kontrast mit der historischen Struktur der Anlage aus dem 17. Jahrhundert, vermag aber bei genauerem Hinschauen eindrücklich zwischen Alt und Neu zu vermitteln. Ravannes Liebe zum Detail offenbart sich sowohl in seiner Architektur als auch in der von ihm entworfenen Ausstattung “Made in Italy”. Heute gilt das im Besitz der Burgergemeinde befindliche Kapuzinerkloster als das bedeutendste Werk des Architekten.
Visitors to the Capuchin Monastery are bound to admire the work of the Venetian architect Mirco Ravanne. In the early 1960s, Father Damien commissioned him to transform and extend this religious building. The architect took a decidedly modern, avant-garde approach to his work, which contrasts with the 17th-century structures of the building but also shows respect for them. Ravanne paid full attention to every detail, both in the architecture and the “made in Italy” furnishings. The monastery, which now belongs to the Bourgeoisie (municipality), is regarded as his architectural masterpiece.
L’operato del Veneziano Mirco Ravanne non passa di certo inosservato al convento dei Cappuccini. L’architetto è chiamato all’inizio degli anni 60 dal padre Damien che gli affida il compito di trasformare e ampliare l’edificio religioso. All’epoca all’avanguardia, il suo intervento decisamente moderno contrasta con le strutture dell’edificio del 17° secolo pur rispettandole. Ravanne non trascura alcun dettaglio sia nell’architettura che nel mobilio “made in Italy”. Ad oggi, il convento, proprietà della Borghesia, è considerato come la sua operata architettonica maggiore.