Créé en 1909, le FC Sion disputa sa première rencontre contre Aigle sur la place de la Planta, champ de foires devenu momentanément ʺstade municipalʺ. Dans les années 1900-1920, sous le ciel valaisan, la pratique du football était plus que rudimentaire : règles confuses, équipements inadéquats, infrastructures chaotiques. Mais elle offrait du moins la souplesse de pouvoir être exercée de manière improvisée un peu partout, dans les rues et sur les places publiques.
Der 1909 gegründete FC Sitten trug sein erstes Heimspiel gegen Aigle auf dem Plantaplatz aus. Das Viehmarkt- und Festgelände mutierte kurzerhand zum städtischen Stadion. In den Jahren zwischen 1900 bis 1920 wurde im Wallis noch ein einfacher Fussball gespielt: undurchschaubare Regeln, unangemessene Ausrüstung und eine chaotische Infrastruktur waren damals üblich. Dies hatte aber den Vorteil, dass das Fussballspielen überall, sei es auf Strassen oder auf öffentlichen Plätzen, praktiziert werden konnte.
Founded in 1909, FC Sion played its first match against Aigle on the Place de la Planta, a fairground that temporarily became the “municipal stadium”. In the years from 1900 to 1920, conditions for football under the skies of Valais were rudimentary, to say the least: confused rules, inadequate equipment and shambolic infrastructure. But if nothing else, this situation allowed flexibility for the game to be played on an improvised basis more or less anywhere – including streets and public areas.
Créé en 1909, le FC Sion disputa sa première rencontre contre Aigle sur la place de la Planta, champ de foires devenu momentanément ʺstade municipalʺ. Dans les années 1900-1920, sous le ciel valaisan, la pratique du football était plus que rudimentaire : règles confuses, équipements inadéquats, infrastructures chaotiques. Mais elle offrait du moins la souplesse de pouvoir être exercée de manière improvisée un peu partout, dans les rues et sur les places publiques.
Construite en 1922 en bordure de ville mais à l’abri des regards, la piscine de la Blancherie est la première piscine publique de Sion, mais également du canton. Le projet est initié par une société privée. Sa construction est loin d’être un fleuve tranquille. Les déboires financiers poursuivent longtemps l’établissement, jusqu’à sa reprise par la Ville. Malgré des débuts chaotiques, la piscine trouve rapidement son public et joue un rôle social important dans la communauté sédunoise. Cependant, un point de discorde, et non des moindres, marque l’histoire de l’établissement et concerne sans surprise la mixité. En effet, l’accès à la piscine était initialement réservé aux hommes ou aux femmes selon des horaires bien séparés. Elle ne devient ouverte à tous simultanément que progressivement au début des années 1930, non sans heurts et polémiques…
1922 entsteht am Stadtrand von Sitten, aber dennoch gut verborgen vor begehrlichen Blicken, das Schwimmbad La Blancherie. Es ist das erste öffentliche Freibad der Stadt Sitten aber auch des ganzen Kantons Wallis. Auf Initiative einer privaten Gesellschaft angeregt, stellen sich Bau und Betrieb der Badeanstalt jedoch als alles andere als ein ruhiger Fluss heraus. Finanzielle Schwierigkeiten stehen an der Tagesordnung, bis das Freibad schliesslich von der Stadt übernommen wird. Trotz der schwierigen Ausgangslage erfreut sich das Schwimmbad rasch grosser Beliebtheit und spielt eine wichtige soziale Rolle in der Bevölkerung von Sitten. Ein nicht unwesentlicher Streitpunkt prägt jedoch die Geschichte der Einrichtung und betrifft, wie könnte es anders sein, die Geschlechtertrennung. Tatsächlich war der Zugang zum Schwimmbad ursprünglich Männern oder Frauen nach klar getrennten Zeiten vorbehalten. Erst Anfang der 1930er Jahre wurden die nach Geschlechtern getrennten Öffnungszeiten nach und nach abgeschafft, was bisweilen für erheblichen Zündstoff sorgt…
Built in 1922 on the edge of town but hidden from public view, the Blancherie swimming pool was the first public pool in Sion, and of the canton as well. The project was launched by a private company. The history of how it got built was not a smooth process : the institution had to deal continuously with financial setbacks until the commune took over the case. Despite a chaotic start, the pool quickly found its audience and played an important social role in Sion’s community. However, one crucial point of contention marks the history of the institution, which without great surprise, concerns gender mixing. Initially, men and women had access to the swimming pool at separate time slots. It was only gradually opened up to everyone at the same time in the early 1930s, and not without controversy…
Costruita nel 1922 ai margini della città, ma al riparo dagli sguardi, la piscina della Blancherie è la prima piscina pubblica di Sion, ma anche del Cantone. Il progetto fu avviato da una società privata. La sua costruzione è lungi dall’essere un lungo fiume tranquillo. Le difficoltà finanziarie perseguitarono a lungo la struttura, finché non fu ripresa dalla città. Nonostante gli inizi caotici, la piscina trovò rapidamente il suo pubblico e svolse un importante ruolo sociale nella comunità di Sion. Tuttavia, un punto di contesa, non di minore importanza, ha segnato la storia della struttura e riguardava ovviamente la coesistenza. Inizialmente, l’accesso alla piscina era riservato a uomini e donne in orari separati. Solo all’inizio degli anni ’30 fu progressivamente aperto a tutti, non senza scontri e polemiche …
Institution historique et lieu de rassemblement, la Colonia Italiana réunit la communauté des Italiens de Sion dans son bâtiment de la rue de la Majorie depuis plus de soixante ans. Le foyer italien est fondé en 1958 sous l’impulsion de groupes actifs sur les plans sportif et artistique. Leur souhait est de disposer d’un lieu pour se réunir et partager leurs traditions. Rencontres culinaires, expositions, animations culturelles et autres activités rythment depuis lors la vie de ce lieu italo-sédunois.
Seit mehr als 60 Jahren versammelt sich die italienische Gemeinde in der Colonia Italiana an der Rue de la Majorie. Die geschichtsträchtige Institution und der Treffpunkt von Italienern und Italienerinnen aus Sitten wurde 1958 auf Anregung verschiedener in Sport und Kultur tätigen Gruppen gegründet. Sie hatten das Bedürfnis einen Begegnungsort zu schaffen, wo sie sich treffen und austauschen konnten. Kulinarische Anlässe, Ausstellungen, kulturelle Veranstaltungen sowie weitere Aktivitäten prägen seither das Leben des “Italo-Sittener” Vereinslokals.
The Colonia Italiana building in Rue de la Majorie is a historic institution where Sion’s Italian community has gathered together for over 60 years. This Italian centre was founded in 1958 at the initiative of various groups involved in sports and the arts. They wanted a place to meet and share their traditions. This venue where Italy meets Sion stages a regular programme of culinary events, exhibitions, cultural entertainment and other activities.
Istituzione storica e luogo di ritrovo, la Colonia italiana raduna la comunità degli Italiani di Sion nell’edificio in “rue de la Majorie” da oltre sessant’anni. Il focolare italiano è stato fondato nel 1958 sotto l’impulso di gruppi attivi nel campo sportivo e artistico. Il loro intento è quello di disporre di un luogo per riunirsi e condividere le proprie tradizioni. Incontri culinari, mostre, animazioni culturali e altre attività scandiscono da quel momento la vita di questo luogo italo-sedunese.
Printemps 1960, un comité étudie pour la première fois la possibilité d’accueillir les Jeux Olympiques d’hiver (JO) à Sion en 1968. La population vote pourtant en 1963 contre le crédit prévu pour cette entreprise. Malgré un premier échec, des candidatures sont officiellement lancées pour les JO 1976, 2002, 2006 et 2026. Le refus provient tantôt du Comité International Olympique (CIO), par ailleurs accusé de corruption, tantôt des autorités communales, refusant de porter le projet sans l’appui financier du Canton et de la Confédération. Les citoyens valaisans, pour leur part, indignés de voir l’argent public investi dans un tel projet et pas ailleurs, craignent de devoir éponger un éventuel déficit. Alors que les candidatures de 2002 et 2006 font rêver une majorité de Valaisans, celle de 2026 a plutôt suscité les dissensions et mis en lumière le décalage entre les ambitions des promoteurs du projet et les préoccupations écologistes grandissantes au sein de la population. Malgré tout, l’idée d’une candidature est émise pour 2030, mais n’aboutit pas. Sion poursuivra-t-elle son rêve olympique à l’heure d’une possible candidature suisse pour 2030 ?
Im Frühjahr 1960 prüft ein Komitee erstmals die Möglichkeit zur Austragung von Olympischen Winterspielen 1968 in Sitten. Die Bevölkerung lehnt den vorgesehenen Kredit für das Vorhaben jedoch 1963 ab. Trotz dieser Abfuhr werden 1976, 2002, 2006 und 2026 weitere Olympia-Kandidaturen lanciert. Die Ablehnung der Bewerbungen ist einmal auf das damals der Korruption bezichtigte Olympische Komitee (IOC) zurückzuführen, ein andermal auf die Gemeindebehörden, die das Projekt nicht ohne finanzielle Absicherung durch Kanton und Bund zu tragen bereit sind. Die Walliser Bevölkerung wiederum zeigt sich empört darüber, dass öffentliche Gelder nicht besser investiert werden, und befürchtet, dass der Ausgleich eines allfälligen Defizits auf sie zurückfällt. Während bei den Olympia-Kandidaturen von 2002 und 2006 noch eine Mehrheit der Walliser Bevölkerung mitfiebert, führt die Bewerbung für die Spiele von 2026 eher zu Meinungsverschiedenheiten und zeigt eine zunehmende Diskrepanz zwischen den Ambitionen der Befürwortenden und dem wachsenden ökologischen Bewusstsein in der Bevölkerung auf. Dennoch wird eine Walliser Kandidatur 2030 nochmals in Erwägung gezogen, bevor diese kurz darauf fallen gelassen wird. Ob sich Sittens Olympia-Traum über die aktuellen Bestrebungen für eine Schweizer Kandidatur 2030 doch noch verwirklichen lässt, bleibt dahingestellt.
In the spring of 1960, for the first time, a committee studied the possibility of hosting the 1968 Winter Olympic Games in Sion. However, in 1963, the population voted against funding this project. Despite this initial defeat, bids were officially submitted for the 1976, 2002, 2006 and 2026 Olympic Games. The opposition came either from the International Olympic Committee (IOC), incidentally accused of corruption or from the local authorities, who refused to support a project without the financial support of the Canton and the Confederation. The local population, outraged to see public money being invested in such a project and not elsewhere, feared that they would have to cover any potential deficit. While the 2002 and 2006 bids revealed a united and utopic Valais, the 2026 bid sparked divisions and highlighted the gap between the ambition of the promoters of the project and the growing environmental concerns of the population. The idea of another bid for 2030 has nonetheless been issued but did not come to fruition. Will Sion pursue its olympic ambition despite Switzerland becoming a potential candidate for 2030?
Nella primavera del 1960, un comitato studiò per la prima volta la possibilità di ospitare le Olimpiadi invernali a Sion del 1968. Tuttavia, nel 1963 la popolazione votò contro il credito previsto per questo progetto. Nonostante un iniziale insuccesso, furono lanciate ufficialmente le candidature per i Giochi Olimpici del 1976, 2002, 2006 e 2026. Il rifiuto arrivò sia dal Comitato Olimpico Internazionale (CIO), accusato inoltre di corruzione, e dalle autorità comunali, che si sono rifiutate di sostenere il progetto senza l’appoggio finanziario del Cantone e della Confederazione. I vallesani, dal canto loro, indignati nel vedere il denaro pubblico investito in un progetto del genere e non altrove, temono di dover coprire un eventuale deficit. Mentre le candidature del 2002 e del 2006 rappresentano il sogno della maggioranza dei vallesani, quella del 2026 è stata più che altro fonte di dissenso, evidenziando la discrepanza tra le ambizioni dei promotori del progetto e le crescenti preoccupazioni ecologiche della popolazione. Tuttavia, l’idea di una candidatura vallesana è stata avanzata per il 2030, ma non è stata realizzata. Sion perseguirà il suo sogno olimpico in vista di una possibile candidatura svizzera per il 2030?
Interdite de foot « pour raisons médicales », lutteuse obstinée contre le sexisme et les préjugés, Madeleine Boll est aujourd’hui reconnue comme pionnière du foot féminin en Valais, en Suisse et au-delà. En 1965, la jeune femme de 12 ans est la première licenciée de Suisse. Son nom fait le tour du monde. Elle jouera à Sion, à Lausanne, en Italie, participera au premier match d’une équipe féminine de Suisse en 1970 et gagnera avec le FC Sion en 1976 la première Coupe de Suisse féminine, mise en jeu par son père, alors président de la Ligue féminine de football.
Aus « medizinischen Gründen » vom Fussball ausgeschlossen und als engagierte Vorreiterin im Kampf gegen Sexismus und Vorurteilen bekannt, gilt Madeleine Boll heute weit über die Kantonsgrenzen hinaus als Pionierin des Frauenfussballs. 1965 erhält die damals zwölfjährige Madeleine als erstes Mädchen in der Schweizer Fussballgeschichte eine Lizenz. Ihr Name geht um die Welt. Sie spielt daraufhin in Sitten, Lausanne, und Norditalien. 1970 nimmt sie am ersten Spiel der Schweizer Fussballnationalmannschaft der Frauen teil und gewinnt mit dem FC Sitten den ersten Schweizer Cup der Frauen. Dieser wurde von niemandem anderen als ihrem Vater und damaligen Präsidenten der Frauenfussballliga lanciert.
After she was banned from football “for medical reasons”, Madeleine Boll became a persistent campaigner against sexism and prejudice: today, she is recognised as the pioneer of women’s football not only in Valais, but throughout Switzerland and beyond. In 1965, at the age of 12, this young lady was the first female to obtain a footballer’s license in Switzerland. Her name has become known throughout the world. She played in Sion, Lausanne, and Italy; she took part in Switzerland’s first match for women’s teams in 1970; and in 1976, with FC Sion, she helped to win the first Swiss Women’s Cup in the competition inaugurated by her father, who was President of the Swiss Women’s Football League (SDFL) at the time.
Interdite de foot « pour raisons médicales », lutteuse obstinée contre le sexisme et les préjugés, Madeleine Boll est aujourd’hui reconnue comme pionnière du foot féminin en Valais, en Suisse et au-delà. En 1965, la jeune femme de 12 ans est la première licenciée de Suisse. Son nom fait le tour du monde. Elle jouera à Sion, à Lausanne, en Italie, participera au premier match d’une équipe féminine de Suisse en 1970 et gagnera avec le FC Sion en 1976 la première Coupe de Suisse féminine, mise en jeu par son père, alors président de la Ligue féminine de football.
En 2014, Sion reçoit la distinction de l’UNICEF « Commune amie des enfants ». Une première pour une ville valaisanne ! Ce label récompense les actions entreprises pour mettre en œuvre, au niveau communal, la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant. Parmi les initiatives lancées par la Municipalité pour améliorer le cadre de vie des enfants et des jeunes et favoriser leur participation, citons notamment l’Observatoire de la jeunesse sédunoise, le Prix d’encouragement à la jeunesse, les Forums jeunes ou encore la Permanence de la délégation à la jeunesse.
2014 erhält Sitten als erste Stadt des Kantons die UNICEF-Auszeichnung « Kinderfreundliche Gemeinde ». Dieses Label würdigt die Massnahmen, die Sitten zur Umsetzung der UNO-Kinderrechtskonvention in Angriff genommen hat. Mit dem Jugendobservatorium, dem Jugendförderpreis, dem Jugendforum und der Jugendberatungsstelle fördert die Stadtverwaltung die Qualität des unmittelbaren Lebensumfeldes der Kinder und Jugendlichen und motiviert die jüngsten Einwohner, am Gemeindegeschehen teilzunehmen.
In 2014, Sion was honoured by UNICEF as a ‘Child Friendly City’. A first for a Valais town! This label recognises action taken to implement the United Nations Convention on the Rights of the Child at local authority level. Initiatives launched by the municipal council aimed at improving the quality of life for children and young people and encouraging them to get involved include the Sion Youth Observatory, the Youth Incentive Award, the Forums for Young People and the permanent support centre run by the Municipal Youth Department.
En 2014, Sion reçoit la distinction de l’UNICEF « Commune amie des enfants ». Une première pour une ville valaisanne ! Ce label récompense les actions entreprises pour mettre en œuvre, au niveau communal, la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant. Parmi les initiatives lancées par la Municipalité pour améliorer le cadre de vie des enfants et des jeunes et favoriser leur participation, citons notamment l’Observatoire de la jeunesse sédunoise, le Prix d’encouragement à la jeunesse, les Forums jeunes ou encore la Permanence de la délégation à la jeunesse.